Chirurgie de la hanche
Les affections de la hanche peuvent être accidentelles ou dégénératives.
La chirurgie conventionnelle permet de traiter les fractures, souvent causées chez les personnes âgées par l’ostéoporose.
Les douleurs à la hanche peuvent également être causées par une usure importante du cartilage articulaire. La marche, la montée et la descente des escaliers, sont alors rendues difficiles et limitent les patients dans leur vie quotidienne.
Afin de mieux informer les patients sur une intervention ou mieux comprendre les conséquences d’un traumatisme ou d’une maladie de la hanche, les Docteurs Caroline DEBETTE, Arnaud FIQUET et Julien ROGER ont rédigé ces fiches conseils :
L’arthroscopie de hanche est une technique chirurgicale mini-invasive qui trouve sa place dans des pathologies maintenant bien connues du sujet souvent plus jeune avant que ne survienne l’usure définitive du cartilage : l’arthrose.
L’arthrose de la hanche est la destruction progressive du cartilage qui recouvre les surfaces articulaires de la hanche c’est à dire la tête du fémur et le « cotyle ».
Le conflit fémoro-acétabulaire est un contact anormal au niveau de la hanche entre le col du fémur et le pourtour du cotyle appelé acétabulum.
L’ostéonécrose aseptique de la tête fémorale (ONTF) est une pathologie mécanique fréquente de la hanche. Il s’agit de la mort d’une portion plus ou moins volumineuse de la tête du fémur secondaire à des troubles de la vascularisation osseuse, entrainant progressivement une déformation de l’articulation et, à terme, une arthrose secondaire de la hanche (coxarthrose secondaire).
La fracture de l’extrémité supérieure du fémur survient après un traumatisme, en général il s’agit d’une chute au sol. La zone concernée peut être le col du fémur, ou le « massif trochantérien » situé en dessous du col du fémur.
Il s’agit d’un implant utilisé pour remplacer l’articulation de la hanche, lorsque celle-ci est abîmée par l’arthrose ou la nécrose, lorsqu’elle est atteinte par une pathologie inflammatoire ou encore lors d’une fracture du col du fémur. La prothèse peut être « totale » c’est à dire que plusieurs implants articulés ensemble remplacent la tête du fémur et le cotyle.
Les PTH donnent des résultats excellents et il est classique d’entendre que ces prothèses doivent être changées après 10 à 15 ans. Il s’agit là d’une moyenne des prothèses qui ont été implantées dans le passé.
La PTH est faite pour remplacer l’articulation de la hanche qui est malade.
Elle fait disparaitre les douleurs de l’arthrose et permet de retrouver de la souplesse articulaire perdue dans l’enraidissement lié à l’atteinte du cartilage.
La voie d’abord antérieure est un abord anatomique de la hanche. Ce sont les travaux anatomiques du Dr Hueter au XIXème siècle qui ont permis d’avancer sur cette voie.
Ces fiches pratiques ne remplacent pas la consultation d’un chirurgien de la hanche.